Les gravières printanières




Les gravières au début du printemps, des fois galère.

Il y a pas de secrets la pêche en gravière, en début de saison, est fréquemment rude et peu fructueuse.




La clarté de l'eau et la rareté des poissons suffisent généralement à dissuader les carpistes du dimanche de s'aventurer au bord de l'eau en hiver. L'enthousiasme et la bravoure ne suffisent pas pour réussir. Ce n'est qu'en analysent flegmatiquement chaque pêche que l'on évitera de rentrer trop souvent bredouille.


Une pêche tout en transparence



Les conditions extrêmes.

L'élément primordial de la réussite ou de l'échec en pêche hivernale en eaux stagnantes n'est autre que la météo. Les pires conditions sont réunies quand s'installe une zone de hautes pressions, avec un ciel dégagé, des nuits glaciales et des journées froides et ensoleillées. En général, il y a peu ou pas de vent, et lorsqu'il se lève, il vient du nord ou de l'est. Il se peut que des carpes, s'alimentent par les journées les plus froides, mais la j'en mettrait pas ma main a couper.

La période qui suit un grand froid peut être très fructueuse, après quelques jours de redoux et notamment deux ou trois jours après la fonte de la glace, quand l'eau se réchauffe, ne serais-ce qu'un peu. Là, c'est le bon moment pour sortir. Mais les conditions vraiment favorables se divulguent avec la première dépression. La couverture nuageuse diminue l'intensité de la lumière dans la journée et évite que les températures ne chutent trop durant la nuit, alors que les vents du sud ou de l'ouest apportent un air chaud et au passage oxygène fort l'eau.

L'alimentation.

En hiver, les carpes ont tendance à se nourrir à certains moments seulement de la journée, même quand les conditions météo sont propices. A vous de trouver les heures de passage du poisson, sinon vous risqueriez de rester au bord de l'eau pendant quelques heures sans la moindre touche, pour finalement abandonner la partie au moment où les poissons sont sur le point de mordre. Ne négliger rien, le succès est au bout de la ligne, lol. Les carpes mangent par intermittence à toute heure lorsqu'il fait assez doux, mais en règle générale elles le font plus volontiers de la fin de l'après-midi au début de soirée. Les carpes ont tendance à se nourrir à des heures fixes, qui varient d'une gravière à l'autre mais se situent généralement aux crépuscules. Un changement de temps ou de luminosité peu incite l'une ou l'autre carpe, à ce laisser tenter par une sucrerie. Les perches peuvent décider de s'alimenter à tout moment de la journée, avant l'aube et jusqu'après la tombée de la nuit.


Bannissez l'amorçage massif



A la recherche des carpeaux…………….

Les carpes sont également plus actifs lorsqu'il fait doux. Elles traînent souvent en bordure ou sur les plateaux peu profond alors à chercher les premières, friandise que dame nature leurs offrent, avec lenteur et régularité dans les ravines du fond. Il arrive aussi qu'une bande de carpes se forme dans un secteur précis: soit là où la nourriture y est plus concentrée, soit aux abords d'obstacles immergés. On estime généralement que les carpes passent l'hiver dans les parties les plus profondes de la gravière, ou elle rentre en léthargie. La léthargie est prouvée quand il fait très froid, mais si le temps se radoucit, l'activité reprend sur toute la gravière.

Ne vous tracassez pas avec les grosses campagnes d'amorçage. Pour les coups ponctuel quelques boules bien placées, suffiront pour avoir du résultat, le but est bien de toucher au moins une carpe et non de les nourrir. Si vous décidez d'amorcer quelques jours au préalable, une centaine de boules tout les deux jours suffiront à accoutumer les poissons de passage. Le jour J une quinzaine de boules par lignes, un petit sac soluble avec du pellet et des bouillettes écrasées, c'est la solution payante en début de saison, sur une gravière.


Surnommé Boubou



Bonne pêche

Amicalement Manu
Publié par Manu le 08-04-2005
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